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  • EV - Proposition 41 - Juillet 2004

    EIV - Proposition 22 - corollaire ; EIV - Proposition 24.
    Quand même nous ne saurions pas que notre Âme est éternelle, la Moralité et la Religion et, absolument parlant, tout ce que nous avons montré dans la quatrième partie qui se rapporte à la Fermeté d’Âme et à la Générosité, ne laisserait pas d’être pour nous la première des choses. DÉMONSTRATION Le premier et le seul principe de la vertu ou de la conduite droite de la vie est (Coroll. de la Prop. 22 et Prop. 24, p. IV) la recherche de ce qui nous est (...)

  • EV - Proposition 41 - scolie - Juillet 2004

    La persuasion commune du vulgaire semble être différente. La plupart en effet semblent croire qu’ils sont libres dans la mesure où il leur est permis d’obéir à l’appétit sensuel et qu’ils renoncent à leurs droits dans la mesure où ils sont astreints à vivre suivant les prescriptions de la loi divine. La Moralité donc et la Religion, et absolument parlant tout ce qui se rapporte à la Force d’Âme, ils croient que ce sont des fardeaux dont ils espèrent être déchargés après la mort pour recevoir le prix de la (...)

  • EV - Proposition 42 - Juillet 2004

    EIII - Proposition 3 ; EIII - Proposition 59.
    EIV - Définition 8.
    EV - Proposition 3 - corollaire ; EV - Proposition 32 (et EV - Proposition 32 - corollaire) ; EV - Proposition 36 (et EV - Proposition 36 - corollaire) ; EV - Proposition 38.
    La Béatitude n’est pas le prix de la vertu, mais la vertu elle-même ; et cet épanouissement n’est pas obtenu par la réduction de nos appétits sensuels, mais c’est au contraire cet épanouissement qui rend possible la réduction de nos appétits sensuels. (...)

  • EV - Proposition 42 - scolie - Juillet 2004

    J’ai achevé ici ce que je voulais établir concernant la puissance de l’Âme sur ses affections et la liberté de l’Âme. Il apparaît par là combien vaut le Sage et combien il l’emporte en pouvoir sur l’ignorant conduit par le seul appétit sensuel. L’ignorant, outre qu’il est de beaucoup de manières ballotté par les causes extérieures et ne possède jamais le vrai contentement intérieur, est dans une inconscience presque complète de lui-même, de Dieu et des choses et, sitôt qu’il cesse de pâtir, il cesse aussi (...)