EII - Proposition 7 (et EII - Proposition 7 - scolie).
EII - Proposition 7 - scolie
Les idées des choses singulières, ou modes, n’existant pas, doivent être comprises dans l’idée infinie de Dieu de la même façon que les essences formelles des choses singulières, ou modes, sont contenues dans les attributs de Dieu. DÉMONSTRATION
Cette proposition est évidente par la précédente ; mais elle se connaît plus clairement par le Scolie précédent. [*]
EII - Proposition 8 - corollaire
Ideæ rerum singularium (...)
Il suit de là qu’aussi longtemps que des choses singulières n’existent pas, si ce n’est en tant que comprises dans les attributs de Dieu, leur être objectif, c’est-à-dire leurs idées n’existent pas, si ce n’est en tant qu’existe l’idée infinie de Dieu ; et, sitôt que des choses singulières sont dites exister non seulement en tant que comprises dans les attributs de Dieu, mais en tant qu’elles sont dites durer, leurs idées aussi envelopperont une existence par où elles sont dites durer.
COROLLARIUM : Hinc (...)
Si quelqu’un désire un exemple pour expliquer plus amplement ce point, je n’en pourrai certes donner aucun qui explique adéquatement la chose dont je parle ici, attendu qu’elle est unique ; je m’efforcerai cependant d’illustrer ce point comme il se peut faire : un cercle est, on le sait, d’une nature telle que les segments formés par toutes les lignes droites se coupant en un même point à l’intérieur donnent des rectangles équivalents ; dans le cercle sont donc contenues une infinité de paires de (...)
EI - Proposition 28.
EII - Proposition 6 ; EII - Proposition 7 ; EII - Proposition 8 - corollaire et EII - Proposition 8 - scolie.
L’idée d’une chose singulière existant en acte a pour cause Dieu non en tant qu’il est infini, mais en tant qu’on le considère comme affecté de l’idée d’une autre chose singulière existant en acte, idée de laquelle Dieu est cause pareillement en tant qu’il est affecté d’une troisième, et ainsi à l’infini.
DÉMONSTRATION L’idée d’une chose singulière existant en acte est un (...)
EII - Proposition 3 ; EII - Proposition 7 ; EII - Proposition 9.
De tout ce qui arrive dans l’objet singulier d’une idée quelconque, la connaissance est donnée en Dieu, en tant seulement qu’il a l’idée de cet objet. DÉMONSTRATION De tout ce qui arrive dans l’objet d’une idée quelconque, une idée est donnée en Dieu (Prop. 3) non en tant qu’il est infini, mais en tant qu’on le considère comme affecté d’une autre idée de chose singulière (Prop. préc.) ; mais (Prop. 7) l’ordre et la connexion des idées sont (...)
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Dernière mise à jour : mardi 8 septembre 2020