L’homme qui se dirige d’après la raison est plus libre dans la cité où il vit sous la loi commune, que dans la solitude où il n’obéit qu’à lui-même.

Démonstration

L’homme qui se dirige d’après la raison n’obéit point à la loi par crainte (par la Propos. 63), mais en tant qu’il s’efforce de conserver son être suivant la raison, c’est-à-dire (par le Scol. de la Propos. 66) de vivre libre, il désire se conformer à la règle de la vie et de l’utilité communes (par la Propos. 37), et conséquemment (comme on l’a montré dans le Scol. 2 de la Propos. 37), il désire vivre selon les lois communes de la cité. Ainsi donc l’homme qui se dirige d’après la raison désire, pour vivre plus libre, se conformer aux lois de la cité. C. Q. F. D.