TRE - 22

  • 6 septembre 2005


Une chose enfin est perçue par sa seule essence quand, par cela même que je sais quelque chose, je sais ce que c’est que de savoir quelque chose ou quand, par la connaissance que j’ai de l’essence de l’âme, je sais qu’elle est unie au corps. C’est de cette sorte de connaissance que nous savons que deux et trois font cinq et que deux lignes parallèles à une troisième sont parallèles entre elles, etc. Très peu nombreuses toutefois sont les choses que j’ai pu jusqu’ici connaître d’une connaissance de cette sorte.


Per solam denique rei essentiam res percipitur, quando ex eo, quod aliquid novi, scio, quid hoc sit aliquid nosse, vel ex eo, quod novi essentiam animae, scio eam corpori esse unitam. Eadem cognitione novimus duo et tria esse quinque, et si dentur duae lineae uni tertiae parallelae, eas etiam inter sese parallelas etc. Ea tamen, quae hucusque tali cognitione potui intelligere, perpauca fuerunt.


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