Dans ma maladie, mes entretiens ne portaient jamais sur les souffrances demon pauvre corps ; je n’en parlais jamais à ceux qui venaient me voir. Mais je continuais à m’occuper des principes ayant trait aux questions naturelles, cherchant surtout à savoir comment la pensée, tout en se ressentant ds commotions du corps, reste exempte de trouble et conserve le bien qui lui est propre. Je ne fournissais pas non plus uax médecins une occasion de se flatter d’un résultat, et ma vie s’écoulait heureuse et digne.

Us. frag.191 (source : Marc-Aurèle, Pensées, IX, 51.