Disjonction incluse
« La disjonction est devenue incluse, tout se divise, mais en soi-même. » (Gilles Deleuze, « L’épuisé », in Quad et autres pièces pour la télévision (de S. Beckett), Ed. Minuit, 1992, p. 60.)
« La disjonction est devenue incluse, tout se divise, mais en soi-même. » (Gilles Deleuze, « L’épuisé », in Quad et autres pièces pour la télévision (de S. Beckett), Ed. Minuit, 1992, p. 60.)
« L’artiste ou le philosophe ont souvent une petite santé fragile, un
organisme faible, un équilibre mal assuré [.] . Mais ce n’est pas la mort
qui les brise, c’est plutôt l’excès de vie qu’ils ont vu, éprouvé, pensé.
(Gilles Deleuze, (…)
« Croire au monde, c’est ce qui nous manque le plus ; nous avons tout à fait
perdu le monde, on nous en a dépossédé. Croire au monde, c’est aussi bien
susciter des événements même petits qui échappent au contrôle, ou faire
naître de nouveaux (…)
« Nous ne manquons pas de communication, au contraire nous en avons trop,
nous manquons de création. Nous manquons de résistance au présent. » (Gilles
Deleuze et Félix Guattari, Qu’est-ce que la philosophie ?, Ed. Minuit, 1991,
p. 104.)
« Il y a des mots de passe sous les mots d’ordre. Des mots qui seraient
comme de passage, des composantes de passage, tandis que les mots d’ordre
marquent des arrêts, des compositions stratifiées, organisées. La même
chose, le même mot, a sans (…)
« Écrire, c’est peut-être amener au jour cet agencement de l’inconscient,
sélectionner les voix chuchotantes, convoquer les tribus et les idiomes
secrets, d’où j’extrais quelque chose que j’appelle Moi. » (Gilles Deleuze
et Félix Guattari, (…)
« Nécessité de ne pas avoir le contrôle de la langue, d’être un étranger
dans sa propre langue, pour tirer la parole à soi et mettre au monde quelque
chose d’incompréhensible ». (Gilles Deleuze et Félix Guattari, Capitalisme
et schizophrénie, (…)
« Ton secret, on le voit toujours sur ton visage et dans ton oeil. Perds le visage » (Gilles Deleuze, Dialogues avec Claire Parnet, Ed. Flammarion, 1977, p. 59.) « Comment défaire le visage, en libérant en nous les têtes chercheuses qui tracent (…)
« Comment tracer son mince chemin stoïcien, qui consiste à être digne de ce
qui arrive, à dégager quelque chose de gai et d’amoureux dans ce qui arrive,
une lueur, une rencontre, un événement, une vitesse, un devenir ? » (Gilles
Deleuze, (…)
« De même que vous ne savez pas ce que peut un corps, de même qu’il y a
beaucoup de choses dans le corps que vous ne connaissez pas, qui dépassent
votre connaissance, de même il y a dans l’âme beaucoup de choses qui
dépassent votre conscience. (…)
voyez : Psychanalyse ; Corps sans organes (corps et organisme) :.
« Là où la psychanalyse dit : Arrêtez, retrouvez votre moi, il faudrait dire
: Allons encore plus loin, nous n’avons pas encore trouvé notre CsO [Corps
sans organes], pas (…)