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EII - Proposition 25

mardi 20 avril 2004, par Spinoza, Baruch




L’idée d’une affection quelconque du corps humain n’enveloppe pas la connaissance adéquate du corps extérieur.

Démonstration

Nous avons vu que l’idée d’une affection du corps humain n’enveloppe la nature d’un corps extérieur qu’en tant que celui-ci détermine le corps humain d’une certaine façon (par la Propos. 16). Mais en tant que le corps extérieur est un individu sans rapport au corps humain, l’idée de ce corps extérieur n’est en Dieu (par la Propos. 9) qu’en tant que Dieu est affecté de l’idée d’une autre chose particulière, laquelle (par la Propos. 7) est antérieure de sa nature au corps dont nous parlons. Ainsi donc l’idée ou connaissance adéquate des corps extérieurs ne se trouve pas en Dieu, en tant qu’il a l’idée des affections du corps humain ; en d’autres termes, l’idée des affections du corps humain n’enveloppe pas la connaissance adéquate des corps extérieurs. C. Q. F. D.


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